Les 9,8km du 8ème

Salvio, Jahom, Franck, Moi, Djailla

Ce dimanche matin ressemblait comme 2 gouttes d’eau au dimanche d’il y a un an : un temps froid et sec, et un vent glacial qui balaye les larges rues parisiennes du 8ème. Malgré tout la sono et les coachs motivent les troupes par un échauffement collectifs. Fort de notre précédente participation Philippe et moi entrainons Djailla, Franck et Salvio dans le sas de départ bien avant tout le monde, cela nous permet d’avoir une place de choix aux avants postes. Nous sautons sur place pour éviter de nous refroidir, la foule des coureurs commencent à se tasser derrière nous.

Nous y sommes le départ va être donné.

Le coup de pistolet retentit par dessus les beats de David Guetta. Je repère le drapeau rose du meneur d’allure « 40minutes » et tente de lui emboiter le pas. Les 3 fusées de la Runnosphère sont déjà hors de vue, Djailla et moi partons sur un rythme très élevé sur les traces du meneur d’allure. Notre placement au départ nous epargne les ralentissements que créées les quelques petites rues de transition entre les grandes avenues. Le froid ne nous atteint plus, nous sommes chauds bouillants. Djailla est bien et je décide de le motiver et de le suivre ou de repasser devant lui pour faire le lièvre. Jusqu’au 5ème km il restera avec moi mais ensuite je le perds de vue. Je saute le ravito, de toute façon vue l’allure impossible de boire dans un verre en plastique 😀

Le parcours archi connu me permet de gérer particulièrement bien mes rythmes et d’appréhender mes faiblesses. Les montées en faux plat se gèrent bien et les descentes rapides permettent de bien récupérer. Seul hic la circulation qui passe parfois très pret des coureurs. Les kilomètres défilent à toute allure. 9ème kilomètre déjà et la descente s’amorce, une derniere relance devant la mairie du 8ème et il ne restera que quelques centaines de mètre. J’arrangue ceux que je double en les motivant pour les quelques mètres restants. Un d’eux s’accroche à mes pas et ça me booste. Nous filons à toute vitesse le long de saint augustin vers l’arrivée. Ma stupeur doit se lire sur mon visage lorsque je vois l’affichage du chrono 40min30sec… je fais les quelques foulées nécessaires pour passer le tapis et je stop ma montre sur 40min 36sec ! Les regards joyeux de Jahom, Salvio et Franck m’indiquent que leurs temps aussi sont canons. Nous échangeons ravis nos premieres impressions et félicitations. Djailla se joint vite à nous avec un nouveau record en 2 semaines sur 10km.

Nous remontons tout en discutant vers la mairie pour boire un coup et nous changer. Comme l’année précédente un groupe de jeune joue du rock/pop très sympa mais un peu fort ! Un café chaud et quelques fruits secs agrémentent nos discussions le thème principal est : la distance…

A ma montre il manque même 300m !

La polémique est simple : sur 5 montres 3 indiquent que nous n’avons pas fait 10km. Il manquerait 200m. ça expliquerait les temps canons de chacun sans pour autant les tenir car nous sommes sur de grosses bases.

La trace GPS étudiée une fois à la maison nous donne raison : 

On constate que le peloton a coupé trop tôt lors du premier tour. On se demande bien comment ça a pu arriver.

Au final un bilan mitigé entre joie d’avoir fait une certaine performance et la déception de savoir qu’il est faussé. Malgré tout les étoiles du 8ème nous avait encore concocté une petite fête souriante malgré le froid glacial et la Runnosphère ne manquera pas d’être encore là l’année prochaine.